Véronique Del Vecchio, valorisatrice d’innovations
Ingénieure Agro de formation, auteure d’une thèse appliquée en informatique, Véronique Del Vecchio a été Directrice de la communication dans une ONG, puis valorisatrice de la recherche en informatique, avant de devenir Directrice Partenariat Innovation Entrepreneuriat à l’Université du Mans. Autant de compétences qui aiguisent son regard sur l’innovation !
Qu’est-ce que l’innovation pour vous ?
Ce n’est pas l’invention. Innover, c’est permettre à une invention de pouvoir être propulsée. Cela correspond au travail que nous effectuons en allant chercher des résultats valorisables dans les laboratoires de l’Université. D’ailleurs, beaucoup de gens innovent. L’aptitude nécessaire pour innover, c’est d’oser et d’être capable de se remettre en question.
Quelle place occupe l’innovation dans votre parcours ?
L’innovation m’a toujours accompagnée. Je suis née dans un bain familial et culturel, innovant par ses idées, ses adaptations, ses comportements… Ensuite, je suis toujours restée dans l’innovation, que ce soit dans ma vie personnelle ou professionnelle. J’ai été végétarienne avant l’heure, je me suis intéressée à l’informatique au début de la micro-informatique… Je remarque que ces deux dernières années, marquées par la crise sanitaire, nous ont tous conduits à innover car il a fallu s’adapter.
Quelles innovations vous ont récemment interpellée, notamment parmi celles accessibles à tous ?
Je m’intéresse beaucoup au jeu, en tant qu’extraordinaire levier d’apprentissage et de connaissances. Dans le champ du serious game, une application mobile m’a marquée. Il s’agit de Situlearn, qui, en s’appuyant sur des innovations préalables, permet de créer des scénarios d’apprentissage pour des sorties sur le terrain. Plusieurs chercheurs de l’Université du Mans sont associés à ce projet porté par Iza Marfisi. Un autre genre d’innovation m’a interpellée : il s’agit d’un réveil olfactif. Il représente une bonne alternative à l’utilisation de nos écrans pour nous réveiller.