L’humain, facteur et vecteur d’innovation
Laurent Manach – Directeur général du pôle de compétitivité EMC2 – Directeur général adjoint de l’IRT Jules Verne.
Laurent Manach nous livre sa vision du futur de l’humain, au coeur de l’industrie.
Avant de parler de demain, où se situe l’Humain dans l’industrie, aujourd’hui ?
En France, et notamment dans les Pays de la Loire, l’Humain est au coeur de l’industrie. La Région favorise le développement d’une industrie écoresponsable, prenant en compte les problématiques de transformation écologique, de transition environnementale et, plus spécifiquement de l’Humain, en tant que créateur de valeurs et transformateur des entreprises. L’Homme est un vecteur d’intégration des innovations.
Que va-t-il se passer pour les compétences humaines ?
Une des grandes révolutions sur lesquelles nous travaillons, c’est le développement de l’adaptabilité de l’Homme. Cela passe par de la formation et même de l’autoformation. Demain, nous ferons en amont le choix des technologies dont nous nous servirons. Il sera de la responsabilité de chacun de choisir ses outils et d’avoir les compétences pour les maîtriser.
En parallèle, cela va exiger de savoir capitaliser et partager de l’information. Sur ce point la médiation numérique est très importante. Cela constitue une vraie différence par rapport à ce que nous connaissons. Des problématiques de savoir-être vont apparaître : sur le développement de la curiosité, l’envie de tester de nouvelles choses, le partage… Le fait de laisser au personnel sa propre extension capacitaire permettra également de développer l’inclusion, puisque tout un chacun disposera des outils adaptés.
Comment voyez-vous évoluer la prochaine génération ?
Nous avons affaire à des individualités qui sont très en demande et qui ont un fort besoin de renouvellement dans leurs activités. L’entreprise devra laisser les personnalités s’exprimer tout en arrivant à les réunir dans la même aventure. Le savoir-être va devenir de plus en plus important chez les salariés. Le grand changement se situera dans la fluidité : de l’information, des compétences, des relations, des modes de travail…